Si vous vous sentez souvent tendus, stressés; vous courez tout le temps, sans savoir pourquoi. Parfois vous râlez sur vos enfants sans raison.. ou tout simplement, vous vous apercevez de tenir votre souffle.. Cet article est pour vous! Nous allons voir comment une correcte respiration peut vous aider, souvent de manière inattendue.
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Pourquoi prêter attention à la respiration?
Soyons honnêtes. Combien de fois par jour pensons-nous à notre respiration?
Et pourtant.. J’avais 20 ans quand j’ai commencé à prendre des cours de chant. La première leçon : respiration. Quoi?! J’étais surprise, et même un peu déçue.
Mais vite, je me suis aperçue que la respiration était fondamentale, et même qu’ils existent différentes techniques de respiration.
On m’a enseigné que c’est le diaphragme, et j’ai découvert à quel point il est difficile de reproduire certains sons d’une manière mélodique et mélodieuse si on le soutient pas avec musculature, posture et respiration adéquates. Avant, la respiration était quelque chose à laquelle je n’avais tout simplement pas prêté attention.
Pour chanter par contre, je devais me concentrer sur ma respiration. J’ai réalisé alors comment dans les moments d’anxiété, d’agitation, de nervosité, ma respiration «se levait» vers la poitrine, et comment une respiration ventrale, «basse», conciliait un état de calme.
Ce qui est tout à fait physiologique puisque l’augmentation du rythme respiratoire est une réponse à un facteur de stress (réponse combat – fuite).
Ça me surprend encore. Mais pourquoi rencontrons-nous autant des difficultés juste pour respirer? C’est un mouvement tellement naturel et incontournable! Pourtant, lorsque nous grandissons, nous oublions, nous nous déconnectons de nous-même.. Et nécessitons autant d’attention et d’exercice, pour réapprendre !
La vie nous apprend.. à vivre
Revenons à notre histoire. À ce moment-là de ma jeunesse, je me souciais de bien respirer juste pour pouvoir chanter les notes aiguës (sans chanter faux).
Les années sont passées, le travail, les enfants, la maison … Tout comme d’habitude.
Le mal de dos est arrivé. Raideur au cou, épaules tendues. Quelques cries quand je perds ma patience avec les enfants.
Et à chaque fois je me rendais compte que vivre dans un climat de tension et de menaces ce n’est pas la méthode idéale pour les faire grandir en harmonie et leur apprendre les règles. (Quoique, je ne criais pas tout le temps non plus, mais bon, vous avez compris le principe).
En tout cas, ce n’était pas comme ça que je voyais notre vie ensemble, ni pour moi, ni pour eux. Mais comme je courais toute la journée pour tout faire, je ne prenais pas le temps de m’arrêter vraiment et y réfléchir. Me demander le pourquoi des choses, mes priorités, et comment je voulais vivre ma vie. J’étais en mode pilote automatique.
Quel est le rapport avec la respiration, me direz-vous. J’y arrive dans un instant! Tenez bon encore quelques lignes. 🙂
À peut près au même temps, dans ma salle de sport ils proposaient un cours appelé «Body Balance», du programme Les Mills. C’était un mixte de postures yoga, exercises de pilates et un peu de thai-chi, mais proposée dans une manière « fitness ». Donc les puristes du yoga n’aiment pas, mais à vrai dire, moi j’en sortais incroyablement plus sereine, en paix avec moi-même. Plus forte et concentrée même. A-ah!
À petits pas
Tout d’abord de toute façon, j’ai dû vaincre mon scepticisme. Je suis assez active et j’ai besoin de bouger. Beaucoup. Du coup j’étais convaincue que ce qui est associé au yoga ne serait pas assez fatiguant. (pourtant j’avais mal à tous mes muscles après la séance..)
Mais .. mon automatisme de devoir faire, faire, faire, de courir, était toujours là. Donc ce cours était souvent le premier que je faisais sauter si mon agenda était trop remplie, pour me concentrer sur des cours plus cardio.
Comme la souris qui court dans la roue sans savoir pourquoi.
Le problème avec cette course éternelle est qu’elle nous épuise en énergie. Le soir, qui en payait les conséquences? Les personnes qui plus me sont chers! Plus de patience pour mes enfants, mon mari, plus de force pour leur montrer mon amour.
Mais que pensez-vous, que j’aurais ralenti? Ben non. Je me sentais COUPABLE. Je faisais encore plus d’efforts pour compenser, et rentrais dans un cercle vicieux.Tôt ou tard, l’épuisement.
Finalement, comme mon dos me faisait de plus en plus mal, et que ça m’obligeait à chercher une solution, j’ai enfin brisé mes préjugés. Je me suis inscrite à un cours de yoga.
(Bon, à vrai dire, je vivais en Allemagne à l’époque, et faisait 25 km de vélo par jour juste pour emmener les enfants à l’école. J’ai estimé que ma dose de sport était ainsi suffisante.)
Quelque séance après, mon mal de dos avait disparu.
1, 2, 3 Respire! Et les enfants?
Vous pourriez vous demander, comme ce blog est à la base lié à la parentalité, « quel est le rapport avec les enfant? Pourrions-nous apprendre tout ça aux enfants? »
Car, nous sommes d’accord, si nous pouvions maîtriser nos émotions et nous concentrer comme un Yogi, les enfants à minima seraient bien plus cools aussi.
Sauf que, soyons pragmatiques. Nous ne sommes encore arrivé au bout de notre chemin vers la sagesse. Alors, si nous pouvions entre temps emmener nous enfants avec nous et leur apprendre un truc utile, et pour eux ET pour notre équilibre, ça serait pas plus mal non?!
Alors que je voyais les bien-faits de méditation et yoga sur ma posture et ma concentration, j’ai commencé à chercher des infos sur yoga et enfants. J’ai découvert qu’ils proposent des cours de yoga pour et avec les enfants. Intriguée, mais dans l’impossibilité d’y participer, j’ai acheté un livre (malheureusement seulement en anglais) qui présente des exercices adaptés à l’âge de mes enfants.
Je n’ai pas encore réussi à en faire une routine quotidienne, pour pouvoir en relater les extraordinaires résultats avec mes gosses, mais.
Laissez-moi vous raconter cette histoire.
Un jour, je me disputais avec ma fille, comme d’habitude. Je ne me rappelle pas pourquoi. À un moment donné, lorsque je commençais vraiment à m’énerver, mon fils, deux ans et quelques mois, me regarde et me dit: « Maman, respire! »
Il lève les bras, puis les ramène à la poitrine, les mains jointes comme en prière.
Morte de rire.
Il y avait une leçon importante pour moi : respirer (et rire!) sert à se calmer, à gérer ses émotions avant d’agir. Même mon fils l’a compris à deux ans! (Est-ce que cette leçon vaut le prix d’un livre sur le yoga? je ne peux pas vous dire. évaluation personnelle.).
Alors, j’essaie de respirer profondément dès que je me sens tendue, dès que je sens que je perds le contrôle. J’essaie de faire la même chose avec mes enfants. Et cela signifie que plusieurs fois par jour, je m’arrête pour penser à ma respiration. À me demander, Suis-je à nouveau en train de courir dans la roue de la souris? Plutôt que d’être, dans le présent?
L’importance de l’être
Passé ce dernier hiver, je me suis rendue compte d’une chose toute simple, mais pleine de sens. Si je cours tout le temps, c’est parce que j’attribue plus de valeur à ce que je fais, qu’à ce qui je suis.
J’oublie que c’est mes actions qui dépendent de mon être, et non pas le contraire.
Que ce qui est riche en moi, sera toujours en moi, même si je ne fais rien. Mais si j’oublie qui je suis, qu’est-ce qui est important pour moi, qu’est-ce qui me motive.. Mes actions sont vidées de sens.
Je me sentais comme si j’étais en train de perdre mon temps et mes ressources si j’arrêtais. Ainsi en m’éloignant de moi-même.
C’était le début du printemps, le soleil était de retour, les enfants et moi avons décidé de prendre le goûter sur l’herbe au retour de l’école. Pour une fois, j’ai choisi de quitter mon téléphone, mes bouquins, mes trucs. Juste être assise avec eux. J’étais surprise de constater que, pour combien de temps je passais avec eux, si peu j’étais réellement présente.
Il y avait toujours une pensée qui me poussait ailleurs. Par contre, le plus j’apprenais à observer et écouter, les plus j’appréciais ma relation avec eux.
Regarder, observer mes enfants, mon mari. Prendre le temps de choisir comment réagir, comment me réjouir avec eux. Ne pas me distraire pour penser à ce que j’ai encore à faire, à demain, à hier. Nous perdons tellement d’énergie, de concentration! Et finissons par subir les événements, nous laisser submerger par les émotions sans pouvoir contrôler nos réactions.
C’est ça, pour moi, le plus difficile. Nous sommes entourés de distractions, tout le temps. La clé? Se concentrer sur tout le reste. Respirer. Si nous pensons à notre respiration, ça nous ramène directement au présent.
Respiration et paix intérieure ?
Pour conclure, je vous propose de regarder cette vidéo, qui va basculer un peu nos points de vue.. Puisque c’est une conférence tenue par Guillaume Néry, champion du monde de plongée en apnée. Vous verrez les liens entre la respiration et notre mental..
Pensons-y à notre respiration .. respirons. Profondément, au bon moment de la journée. En plus, ça nous coûte rien! 🙂
Et si ça vous parle, laissez un commentaire !
Bonjour à tous les lecteurs de ce fameux blog de Clio
On en revient toujours au même constat :
Vivre le moment PRÉSENT et ne pas se laisser submerger par les pensées qui nous rappellent le passé (même si elles peuvent être douloureuses comme joyeuses) et nous projettent dans un futur (qui lui aussi peut être angoissant comme enthousiasmant)
Méditation , yoga, respiration en pleine conscience permettent d’accueillir ces pensées avec justesse, pour se consacrer pleinement au moment présent, dans une posture de lâcher prise
Le film témoignage de l’apneiste est révélateur
Je crois que je vais tester l’apneé en faible profondeur!!
Belle journée
JJCH