titre parler pour que les enfants écoutent

Parler pour que les enfants écoutent (et les autres, aussi!)

Parler pour que les enfants écoutent? Un dialogue sans issue de secours

parler pour que les enfants écoutent - établir une connexion
parler pour que les enfants écoutent – établir une connexion

Jason Rosewell

Tu peux aussi écouter cet article !

Stressée et préoccupée ces derniers temps, je dors mal. Je peine à récupérer mes énergies, surtout le soir. J’aurais juste envie d’être laissée tranquille. Mais j’ai des enfants. Qui, eux aussi, sont stressés et préoccupés par réflexe. Leur baguette magique? Eh bien.. maman!

Il faut sortir. Nous sommes en retard.. Mon cerveau se renferme sur ces pensées circulaires.

Arrête! Tu t’habilles? Vas te brosser les dents! Mais qu’est-ce qu’il vous prend à sauter sur le lit?! Stop, j’ai dit! 1,2,3 tu arrêtes tout de suite!

Je regarde ma montre. En retard, encore une fois. C’est pas possible! Je vous réveille tous les jours plus tôt, et nous sommes toujours en retard!

Je sens toute mon impuissance et ma frustration monter, me renfermer le néo-cortex sous la morse des émotions libérées. Sauf que, bien évidemment, tout ça ne fait pas bouger mes enfants plus vite.

Quand enfin, nous rentrons dans l’ascenseur, je respire. Je regarde mes enfants mi-endormis, les yeux pleins d’un mixte de tristesse et fatigue.

Ma tendresse de maman remplace la panique du retard infini, et voilà, je sens la culpabilité monter. Pourquoi je cris comme ça? Je sais que ça ne fonctionne pas. Et pourtant, j’ai tout essayé, la douceur comme la force. Comment parler pour que les enfants écoutent? Qu’est-ce qui ne va pas dans ma manière de communiquer?

Changer soi-même avant de changer l’autre

Il n’y a qu’un seul coin de l’univers que vous êtes capable d’améliorer avec certitude, et c’est vous-même.

Tout simple. Quand je me suis rendue compte que je m’attendais que mes enfants changent, alors que c’était moi qui ressentait le problème, j’ai eu le premier déclic.

Car ça parait simple, mais ça révolutionne tout : au lieu de râler car les choses ne vont pas comme on le souhait, on en devient responsable.

Et donc : je peux intervenir et trouver une solution, au lieu d’attendre que des conditions extérieurs se réalisent (type : que mes enfants grandissent, qu’ils soient plus autonomes, etc.) Je ne peux pas changer mes enfants. Par contre, je ne supporte plus de parler aux murs! ça ne t’arrive jamais, d’avoir cette sensation que personne t’écoute?

Alors que je m’interroge sur les défauts de mes enfants et leurs possibles causes, une chose me frappe : si quelqu’un m’avait envahi le début de la journée en me lançant tout ce que je leur viens de balancer, j’aurais pas vraiment envie de collaborer ou répondre en douceur.

Peut-être donc.. il faut que je repars de moi, encore une fois. (Devenir parent est avant tout un travail sur soi, n’est-ce pas?)

Psst! Pour rester en contact, c’est par ici !

Pour parler pour que les enfants écoutent, il faut que mes attentes sont raisonnables

Demander à un enfant de 3 ans de ne pas bouger ou de ne par rigoler à haute voix, c’est assez contraire à sa nature. J’ai lu un article très intéressant à ce sujet écrit par une coach parentale américaine, qui suggérait qu’une des raisons pour lesquelles nos enfants ne nous écoutent pas est parce que nous ne les faisons pas assez bouger et jouer à l’extérieur.

Selon Angela J. Hanscom, auteure et ergothérapeute pédiatrique, un enfant de 3 ans aurait besoin de mouvement et jeu libre en extérieur pour 5 à 8 heures par jour. Les défis physiques que les enfants rencontrent en jouant et en prenant des risques, les aident à maîtriser leur corps, en développant le sens vestibulaire et de proprioception.

Qu’est-ce que c’est ça?!

  • Le système vestibulaire règle les sensations données par notre corps en mouvement et en équilibre quand on tourne, on est sujets à la gravité, etc. Les organes correspondant se trouvent dans l’oreille intérieure.

  • La proprioception désigne la perception de la position de nos différentes parties du corps.

Pour que les enfants se concentrent, nous écoutent et puissent rester tranquilles, ils doivent avoir suffisamment développé et le sens vestibulaire, et la proprioception. Les deux se forment en général avant 6 ans, à travers l’expérimentation corporelle.

Bon, 8 heures de jeu extérieur est assez irréaliste, par contre il est vrai que si nous remplaçons cela par des heures assis – en classe ou devant un écran – le besoin d’activité ressortira après, quand on leur demandera de rester assis à table ou de d’éviter de prendre la salle de bain pour une piscine.

(j’ai résolu ce problème en faisant essuyer à mes enfants. Ils prennent toujours la salle de bain par une piscine, mais au moins ce n’est pas à moi de faire le boulot).

parler pour que les enfants écoutent - on bouge
parler pour que les enfants écoutent – on bouge

Robert Collins

J’ai essayé de me mettre à la place de mes enfants, avec toute mon empathie et compréhension. Je les réveille en douceur, mais 3 minutes après, je commence à leur demander « de faire vite » – hors, faire vite n’a aucun sens pour eux, puisque ils n’ont pas encore compris ce qu’une minute ou une heure impliquent.

Et il est bien plus intéressant de danser et chanter entre un pantalon et une chaussette, au lieu de s’habiller mécaniquement comme j’essaie de leur apprendre.. D’accord. Mais alors, on oublie les règles?!

Ça pourrait aussi t’intéresser : L’importance des règles pour des enfants sereins

Pour ne pas rater les prochaines articles, je m’inscris gratuitement !

Quand se faire écouter rime avec donner des ordres

C’est sûr que si la plupart de nos conversations avec les enfants sont constituées par des ordres, ça ne donne pas très envie n’est-ce pas?

Chez nous, il y a ce moment de quiétude magique lorsque nous prenons notre petit-déjeuner, et nous nous racontons nos rêves. Alors, tous les trois assis à table, la tête encore appuyée sur les bras entre une cuillère de lait et l’autre, nous sommes réellement ensemble.

Je me vois, par contre, commencer à « Courage, regardez l’aiguille! Terminez votre petit-déj ! Allez vous habiller! »

Le lien se brise, je le ressens maintenant que je m’observe de l’extérieur. Les oreilles n’écoutent plus.

parler pour que les enfants écoutent - je ne t'entends pas
Je ne t’écoute plus

Premier changement : parler avec l’autre, au lieu de parler à l’autre. S’observer, s’écouter, être ensemble. Avoir une conversation, au lieu d’une mitraillette de commandes.

Je me déplace dans ma chambre pour m’habiller, et quand je reviens, ma fille est sous les couettes. Qu’est-ce que tu fais là? Ne reste pas dans ton lit!

Deuxième changement : Non seulement je ne fais que donner des ordres, je les pose au négatif : ne pas ci, ne pas ça.. de quoi organiser une insubordination ! En effet..si je transformais mes phrases au positif, qu’est-ce que ça donnerait?

Quand se faire écouter rime avec critiquer

Je vais dans la salle de bains. Ma fille pleurniche et me suis. « Comment est-il possible que tu ne saches pas encore t’habiller toute seule?! »

On passe à la critique lourde. Je vois mes mots entrer par une oreille et sortir de l’autre, avec le seul effet de briser un peu l’estime de ma fille, mais sans pour autant l’avoir convaincue à se préparer vite et en autonomie.

Tu ne fais jamais ce que je te demande!

TU TU TU – et pas de réponse de l’autre part. Of course!

Troisième changement : je me mords la langue. Si si, il faut vraiment se taire, respirer, prendre du temps; et puis, inversion de tendance! Je parle de moi (on reviens à ça tout de suite).

Ça pourrait aussi t’intéresser : L’importance d’une bonne respiration

Quand se faire écouter rime avec crier

Bon là, je suis au bout.

IL FAUT SORTIR ! Tu veux sortir en pyjama?

Et puis, là, ça ressort (je ne suis pas la seule à craquer, rassure-moi!) Je crie.

Car je veux sortir à l’heure, car j’en ai marre, car dès que je m’éloigne, les enfants se mettent à jouer ou chanter et ils oublient ce qu’il étaient en train de faire, et puis c’est moi qui doit courir!

Sauf que crier, dans la meilleure des hypothèse fait pleurer mon fils, et dans la pire, n’a aucun effet. Juste de plomber l’ambiance, alors que mes gosses faisaient juste leur boulot : jouer.

Quatrième changement : je dors un peu plus (et oui!). Je délègue – pas toujours possible! Et j’essaie de garder les cris pour les urgences. Je demande pardon quand je me perds encore une fois. Parler pour que les enfants écoutent implique ménager sa posture..

parler pour que les enfants écoutent - prendre soin de soi
Je prends soin de moi

 

Quand parler pour que les enfants écoutent implique changer

Perdus dans l’analyse de nos propres points de vue, nous oublions vite de considérer qu’une conversation, ça ne se fait pas tous seuls; et que parler pour que les enfants écoutent, pour que n’importe quel interlocuteur nous écoute, implique établir une connexion empathique.

Si mon amie répondait à ma confession de chagrin en me reprochant « mais qu’est-ce qui te prend?! Mais tu ne l’as pas encore compris, comment il fait faire? Pas possible, oh! » probablement elle ne serait plus ma copine après.

Or, souvent, nous demandons à nos enfants de « nous écouter » alors que nous, nous ne l’écoutons pas; et que nous ne faisons pas non plus trop d’effort pour nous faire écouter.

Je m’explique. Nous avons vu que l’enfant, avant 5-6 ans, ne voit pas du tout la réalité comme nous.

Ça pourrait aussi t’intéresser : Le développement sociale de l’enfant et la théorie de l’esprit

Ecoute et compréhension

En plus à cela, sa compréhension de ses propre émotions et leurs expression est encore limitée (soyons honnête : parfois, c’est difficile pour nous aussi!).

Ils expriment donc beaucoup avec leur corps. Chaque geste est un message, plus ou moins caché, qu’il nous envoie pour que nous le comprenons; et si possible, pour que nous le lui expliquons. L’enfant va continuer à nous envoyer ces messages, jusqu’à ce que nous montrons de les avoir compris.

Je sais bien que penser à décrypter un message lorsque ton enfant donne des coups de pieds quand tu l’habilles; ou lorsqu’il se jette par terre en hurlant au milieu du trottoir; c’est très dur.

Savoir écouter signifie comprendre le besoin caché de notre enfant, qui a généré cette explosion d’émotions exprimées à travers son comportement – plutôt contraire à ce qu’on lui demande de tenir. ça veut dire, aussi, comprendre notre propre besoin, et apprendre à l’exprimer à l’enfant, au lieu de ne lui renvoyer que des accusation set des critiques.

parler pour que les enfants écoutent - silence pour se comprendre
Du silence pour se comprendre

Je me suis écoutée. Je me suis mise dans la peau de mes petits, qui n’ont aucune envie de faire vite et sortir, qui veulent juste se blottir contre moi et prendre leur temps. Et qui doivent faire face à une maman qui leur met la pression alors qu’il est encore sombre dehors. Pas drôle, n’est-ce pas?

Je l’avoue, malgré mes efforts, ça m’a pris des mois pour vraiment arriver à prendre du recul et voir l’autre côté de la situation. Mais tout changement profond nécessite du temps (et sera très efficace sur du long terme!).

Ça pourrait aussi t’intéresser : Comment accepter tes émotions t’aidera à devenir un parent plus heureux

Comment parler pour que les autres écoutent – des exemples

Parler de soi, au lieu qu’accuser ou donner des ordres, offre beaucoup d’avantages:

  • Quand nous accusons quelqu’un, notre interlocuteur aura tendance à se mettre sur la défensive, au lieu d’écouter et d’exécuter notre demande. Quand nous parlons de nous, de nos besoins, et des besoins de l’autre, nous créons des liens empathiques; nous soignons notre relation. Cela est vrai pour les enfants comme pour les adultes !

  • Quand nous donnons des ordres, nous n’avons, au fond, aucun moyen de nous faire obéir. Oui, nous pouvons menacer, et punir. Et notre enfant finira (peut-être) par céder par peur ou honte (ce qui n’est pas génial ni pour leur estime de soi, ni pour une relation saine avec nous, ni pour leur cerveau). Par contre, si nous parlons de nous, et de qu’est-ce-que nous allons faire, là nous avons le pouvoir d’intervenir (car, rappelons-nous, nous ne pouvons pas agir sur l’autre, mais sur nous même, oh oui!)

Ça pourrait aussi t’intéresser : Gentillesse et empathie

Un seul inconvénient : c’est plus difficile à mettre en pratique. Nous n’y sommes pas habitués, et nous devons donc y penser au lieu de lancer notre pilote automatique.

Mon conseil? Entraîne-toi avec une seule situation à la fois. Mémorise certaines des phrases ci-dessous, et travaille sur une ou deux qui marchent bien pour toi et ta situation, avant de passer à la situation suivante.

J’ai trouvé cela utile, je veux bien renter en contact avec d’autres parents par ici

En concret : les phrases

Au lieu de :« Mais arrête de bouger! Comment tu veux que je puisse t’habiller si tu bouges comme ça?! »

On peut dire : « Je vois que tu es agité. Peut-être tu aurais envie de jouer au lieu d’être pressé comme ça? On peut faire comme ça : Je compte jusqu’à 10 et on voit si entre temps on arrive à se mettre pantalons et t-shirt! Et si on y arrive, on pourra faire un tour de cache-cache! ça te va? »

« C’est pas possible, tu es encore en pyjama! Je t’avais demandé de t’habiller il y a dix minutes! Qu’est-ce que tu fais là? Tu as 5 ans, c’est pas possible qu tu ne sois pas encore capable de t’habiller tout seul! »

Tu peux essayer avec : « Tu sais, quand je vois que tu as ignoré ma demande de t’habiller et que tu traînes dans ton lit, je ressens beaucoup d’énervement. J’ai vraiment besoin que l’on soit à l’heure le matin. Qu’est-ce que nous pouvons faire pour que tu t’habilles en autonomie? Tu as envie d’être câlinée par moi, car ça te dérange que j’aide ton petit-frère mais pas toi? J’ai aussi envie de passer du temps avec toi, mais je préférerais que nous fassions plutôt un jeu ensemble une fois que tu te seras habillée. Ok? »

Autre situation : « Tu ne manges vraiment rien! J’ai préparé ça exprès pour toi! Tu sais combien d’enfants n’ont rien à manger? »

Peut être remplacé par : « Tu peux manger tout ce qui est sur la table, tu peux choisir! Prends ton temps. Je vais débarrasser la table quand l’aiguille sera là. Moi, je mange car je veux être sûre de ne pas avoir faim avant le prochain repas! Je veux avoir toutes mes forces pour pouvoir jouer. »

« Lève-toi, et viens prendre ton petit-déjeuner, nous sommes en retard! Tu peux te coucher plus tôt la prochaine fois! » passera mieux comme ça :

« Tu veux que je te prends dans mes bras pour aller dans la cuisine ensemble, ou tu préfères te lever tout seul à ton rythme ? Je laisse le petit-déjeuner sur la table encore 10 minutes. »

Quand parler pour que les enfants écoutent – Quelques consignes pratiques

  • Mets-toi au niveau de ton enfant, regarde-le dans les yeux, recherche un contact. Ne crie surtout pas de l’autre bout de l’appartement ! Les enfants ont une vision périphérique limitée. S’ils sont en train de jouer, ils oublient tout le reste, mais pas pour mauvaise volonté!

  • Exprime la demande de façon positive.

  • Si besoin, manifeste ton besoin, ton émotion, et fais ta demande

  • Verbalise également le besoin de l’enfant, pour lui manifester clairement que nous le comprenons (ça l’aidera aussi à clarifier à lui-même ses propres sensations)

  • Garde, si possible, ton calme; et quand ça part en cacahuètes, excuse-toi après!

  • Essaie toutes les techniques de collaboration : le jeu, le choix, un challenge..

  • Prépare ton enfant avant chaque nouvelle étape : s’il est en train de jouer, préviens-le 5 minutes avant qu’il devra bientôt arrêter pour passer à autre chose. Utilise un timeur si besoin, pour lui donner un moyen de vérifier tout seul le passage du temps

  • Implique-le dans la constitution d’une routine. Il y a différentes manières de faire ça, avec des cartes, des dessins.. Ce que j’ai personnellement testé : Prendre un bout de papier, s’asseoir avec les enfants et leur demander. Qu’est-ce qu’avez-vous besoin de faire pour vous préparer avant de vous coucher? J’ai écrit ce qu’ils me disaient, et ma fille y a fait des dessins correspondant à côté. Nous avons alors choisi un endroit bien visible où le peindre, et à chaque soir, je demande d’aller contrôler sur la liste. A partir de 5 ans, ça marche très bien!)

  • Ce qui me ramène à : au lieu de donner des ordres, pose des questions. Qu’est-ce qu’il te faut pour aller à l’école? De quoi tu penses avoir besoin?

Ça pourrait aussi t’intéresser : 5 Secrets pour faire collaborer les enfants

parler pour que les enfants écoutent - les enfants ont besoin de bouger

On recommence ?

Je sais, se lever le matin, c’est très dur. Je comprends, j’ai eu du mal à me lever aussi. Tu aimerais jouer encore un peu avec moi au lieu de te préparer / te coucher. Je vois que tu es en colère. Mais tu vois, je me sens moi-aussi en colère, quand je vois que tu ne te prépares pas, car j’ai l’impression de devoir tout faire moi, et que tu ne m’aides pas. Alors, je pense que nous pourrions passer du temps agréable ensemble si nous collaborons.

Oui, parler pour que les enfants écoutent nécessite parfois plus de temps de préparation. Tu dois penser à te reposer, te poser, prendre du recul. ça te demande de réfléchir à tes besoins, ce qui n’est pas évident.

Mais voilà : parler pour que les enfants écoutent implique tisser des vrais liens, avec toi-même, et avec ton entourage. Tu verras : c’est un bon entraînement pour améliorer ta communication avec les adultes aussi ! Car quand nous changeons, tout change.

Ressources et références

Je partage avec vous quelques articles que j’ai pris comme une référence, et lectures utiles comme toujours! Les liens vers Amazon sont des liens d’affiliation.

Mais d’abord, je te demande 3 choses:

  1. Partage ce post si tu l’as trouvé utile!

  2. Qu’en penses-tu? Dans quelles situations tu as du mal à te faire écouter?

  3. Tu as aimé et veux en avoir plus? Inscris-toi pour recevoir encore plus d’infos, suggestions de lecture et partage directement dans ta boîte mail!

Articles :

Livres :

Sur ce site Web, nous utilisons des outils propriétaires ou tiers qui stockent de petits fichiers (cookies) sur votre appareil. Les cookies sont normalement utilisés pour permettre au site de fonctionner correctement (cookies techniques), pour générer des rapports d’utilisation de la navigation (cookies statistiques) et pour faire la publicité appropriée de nos services/produits (cookies de profilage). Nous pouvons utiliser directement des cookies techniques, mais vous avez le droit de choisir d’activer ou non les cookies statistiques et de profilage. En activant ces cookies, vous nous aidez à vous offrir une meilleure expérience.

Certains contenus ou fonctionnalités ici ne sont pas disponibles en raison de vos préférences en matière de cookies !

Cela se produit parce que la fonctionnalité/le contenu marqué comme « %SERVICE_NAME% » utilise des cookies que vous avez choisi de désactiver. Afin de visualiser ce contenu ou d’utiliser cette fonctionnalité, veuillez activer les cookies : click here to open your cookie preferences.